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Racing Club de Strasbourg - Marc Keller : « Mes relations sont très bonnes avec BlueCo »

Marc Keller, le président du Racing Club de Strasbourg, dresse un bilan plus que satisfaisant dix-sept mois après avoir vendu son club au consortium BlueCo, également propriétaire des Blues de Chelsea en Premier League.

Publié le 20/11/2024 à 22h40
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©RC Strasbourg
Marc Keller, le président du Racing Club de Strasbourg, dresse un bilan plus que satisfaisant dix-sept mois après avoir vendu son club au consortium BlueCo, également propriétaire des Blues de Chelsea en Premier League.
Publié le 20/11/2024 à 22h40
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En Ligue 1, deux projets s’opposent et connaissent des trajectoires diamétralement opposées. L’un trouve le cadre, l’autre les tribunes : celui de l’Olympique Lyonnais et celui du Racing Club de Strasbourg. Le premier bat de l’aile depuis le départ de Jean-Michel Aulas et l’arrivée aux commandes de John Textor, le club rhodanien devant trouver plus de 200 millions d’euros d’ici la fin de la saison pour ne pas connaître le même destin que les Girondins de Bordeaux. Le second se porte comme un charme autour de Marc Keller, le président depuis 2012. Depuis le rachat en juin 2023 par BlueCo, le consortium qui détient également Chelsea, le Racing ne courbe pas l’échine, ni sportivement ni financièrement. « C’est une vente réfléchie, non contrainte », annonce d’emblée l’ex-international français dans une interview à nos confrères de La Tribune.

« Je continue de porter le projet avec mon équipe »

Pourtant, la grogne existe du côté de la Meinau avec une grève des encouragements des Ultras le premier quart d’heure des matchs pour protester contre la politique générale de BlueCo. Ils estiment que le Racing est devenu le centre de formation des Blues de Chelsea. « Un peu comme au RB Leipzig, la volonté est de créer un effectif capable de se développer et de monter en puissance. Un total de 130 millions d’euros a donc été investi en deux ans sur des moins de 23 ans. On bénéficie aussi de joueurs prêtés par Chelsea, auxquels on n’aurait sûrement pas eu accès. On a terminé 13ᵉ pour ce qui était une saison de transition. Pour la deuxième année, on a pris un entraîneur, Liam Rosenior, avec un staff anglais et un jeu porté vers l’avant et la possession. Il y a une volonté d’accélérer dans ce sens », nuance Marc Keller qui n’avait pourtant pas choisi initialement la multipropriété pour reprendre les destinées de son club. « Elle s’est imposée à nous car aucune autre offre hors multipropriété n’était solide. Le plus important, c’était la capacité d’investissement dans l’équipe, les infrastructures et le maintien des valeurs. BlueCo est déjà allé au-delà de ce qui était prévu sur les joueurs. Ils ont mis 23,6 millions dans la rénovation de la Meinau, et d’autres investissements importants sont prévus dans l’académie. Et ils souhaitaient que je continue de porter le projet avec mon équipe. J’ai senti des gens très engagés avec une vraie vision pour nous aider à booster notre projet ».

Malgré sa dernière défaite à domicile contre l’AS Monaco (1-3), le dauphin du PSG, le Racing Club de Strasbourg pointe à une honorable onzième place avec quatre points de retard sur Nice, sixième et premier qualifié européen, mais aussi trois unités d’avance sur la zone rouge. Il propose, surtout, l’un des jeux les plus rafraîchissants de la Ligue 1 avec une réelle prise de risques pour aller de l’avant. Une stratégie payante sur le long terme ? Nouvel élément de réponse ce dimanche 24 novembre sur la pelouse des Aiglons de Nice.

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