Tous les regards seront braqués dans 30 jours sur la France, théâtre des Jeux Olympiques. Mais qui sont les sportifs français qui vont tenter de briller ? Comment sont-ils soutenus ? Présentation grâce à Sporsora, l’organisation référente pour penser et influencer le développement responsable de l’économie du sport.
15 605 sportifs sont inscrits, depuis septembre 2023, sur les listes de haut niveau du Ministère des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques. Ils sont répartis en trois groupes : 5 473 sportifs de haut niveau (35,1%), 7 438 espoirs (47,6%) et 2 694 dans des collectifs nationaux (17,3%).
La perspective des JOP de Paris 2024 a considérablement augmenté le nombre de Teams d’athlètes de haut niveau. Au 17 avril 2024, Sporsora en a recensé 73 dans l’Hexagone, dont 47 parmi les partenaires des JOP : 18 supporters officiels, 14 partenaires mondiaux, 8 partenaires officiels et 7 partenaires premium. 26 marques non partenaires des JOP ont également constitué une Team d’athlètes et participeront de manière directe et indirecte aux performances des sportifs lors des différentes épreuves, tout en veillant à respecter la règle 40 du CIO.
762 athlètes composent les 73 teams recensés sur 1 056 contrats identifiés, dont 574 Français. Parmi eux, 492 sont éligibles aux JOP, 36 sont des athlètes de sports d’hiver, 22 sont des athlètes de disciplines non-olympiques et 24 sont des anciens sportifs, mentors ou personnalités.
Parmi les athlètes les plus soutenus, on retrouve : Sofyane Mehiaoui basket fauteuil, 7), Alexis Hanquinquant (para-triathlon, 6), Nantenin Keïta (para-athlétisme, 6), Lucas Mazur (para-badminton, 5), Clarisse Agbégnénou (judo, 5) ou encore Ysaora Thibus (escrime, 5).
Les bénéfices pour les marques sont multiples : un relais de visibilité, un transfert de compétences et le développement du sport français. Les athlètes s’y retrouvent évidemment entre le soutien financier, moral et un accès au monde de l’entreprise.
A noter qu’en 2015, le rapport Karaquillo mettait en évidence la précarité des sportifs de haut-niveau. 60% vivaient en-dessous du seuil de pauvreté et 75% étaient non-salariés. Ce chiffre avait baissé à 40% lors des JOP de Rio en 2016.