La Ville de Metz peut-elle accueillir France-Brésil en Coupe Davis ?

France-Brésil. Une affiche, peu importe le sport, qui met l’eau à la bouche et donne envie. Le tirage au sort du premier tour de la Coupe Davis, effectué lundi 2 décembre à Londres, offre donc une belle opposition. D’un côté, Ugo Humbert, Arthur Fils, Giovanni Mpetshi Perricard ou Gaël Monfils. De l’autre, Thiago Monteiro et Thiago Seybold Wild. Sur le papier, les Bleus partent largement favoris. Surtout avec l’avantage de jouer à domicile. Reste une grande inconnue : où se jouera cette rencontre qui se disputera à l’ancienne, avec deux simples, puis un double et de nouveau deux simples si la victoire n’est pas actée. La Fédération Française de Tennis (FFT) devrait annoncer la ville sélectionnée dans les prochains jours. Et l’on se dit que Metz a des arguments pour candidater. Pourquoi ? Déjà, car Ugo Humbert, le numéro 1 français est Messin. Il a forcément son mot à dire sur ce choix et jouer à la maison lui ferait, à coup sûr, le plus grand plaisir. Ensuite, Lionel Ollinger, le président de la Ligue Grand Est, est l’un des plus fidèles collaborateurs de Gilles Moretton, le président de la FFT et a toujours clamé son amour pour la Coupe Davis, dans son ancienne version. Enfin, les Arènes abritent un tournoi, en l’occurrence le Moselle Open et peuvent largement accueillir un tel événement. Sauf que Metz Handball, le club locataire, doit jouer un match de Ligue des Champions le 8 février prochain face à la formation danoise de Nykøbing Falster. Les Dragonnes seront quasiment assurées à ce moment-là de terminer à l’une des deux premières places de leur poule et donc de se qualifier pour les quarts de finale, sans passer par les barrages. Elles pourraient donc jouer exceptionnellement ailleurs, par exemple à Gentilly où le SLUC n’est pas programmé, si les besoins s’en font ressentir.

La candidature de Metz pourrait donc avoir du sens, mais faut-il encore être candidat.

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