Malgré des difficultés financières, l’équipementier le Coq Sportif, né à Romilly-sur-Seine (Aube), près de Troyes, reste confiant pour l’avenir et compte bien surfer sur les Jeux olympiques.
« Le Coq Sportif fait actuellement face à des tensions financières significatives, notamment en termes de trésorerie, les mois d’octobre et novembre étant particulièrement exposés, comme chaque année, lors de changements de saison des produits », écrit Airesis, sa maison mère, dans un communiqué. « La société a mandaté une banque d’affaires pour l’assister dans la recherche de solutions de financement adaptées ».
L’équipementier aubois, en litige avec la Fédération Française de Rugby (FFR) pour des impayés, n’est donc pas au mieux. Il afficherait même une perte de 18 millions d’euros au premier semestre alors qu’il a également des prêts à rembourser à l’État et au Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris. Il veut néanmoins croire en des lendemains qui chantent et se montrent même confiant. « Malgré les difficultés de trésorerie actuelles, les perspectives de vente demeurent positives, portées par l’enthousiasme attendu après les Jeux olympiques de Paris 2024, tant en France qu’à l’international. »
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