Du Moselle Open au Grand Est Mondial Air Ballons, l'envol sportif de Stéphane Bourguignon

Les événements sportifs de la région Grand Est sont son dada. Être à leur chevet et les sauver d’une fin inéluctable, aussi. Stéphane Bourguignon, le directeur du groupe ABC Location, avait joué un rôle primordial fin 2016 pour empêcher le Moselle Open de tennis de filer en Asie, à Taïwan. Le chef d’entreprise messin n’avait pas hésité à mettre près de 300 000 euros sur la table pour participer au nouveau montage financier, avec le regretté Raymond Doudot (600 000 euros), Yves Henri l’actuel président de la SAS Open de Moselle (300 000 euros), Jean-Christophe Accorsi (300 000 euros, JCD) et Stéphane Bailly (200 000 euros, JPS Holding).
Stéphane Bourguignon est aujourd’hui membre du Comité de direction (CODIR) et l’une des figures incontournables du tournoi chère à Julien Boutter et fait partie de ceux qui n’ont jamais abdiqué.

Philippe Buron-Pilatre rempile

Stéphane Bourguignon est cette fois-ci venu à la rescousse du Grand Est Mondial Air Ballons. Depuis l’été dernier et la fin de la 18e édition, l’homme fort de l’événement, l’emblématique Philippe Buron-Pilâtre, avait annoncé qu’il prenait une retraite bien méritée et cherchait désespérément un repreneur. Malgré des touches plus ou moins avancées en fin d’année, le couperet semblait de plus en plus inévitable. C’était donc sans compter sur le directeur du groupe ABC. « Il m’a confié que ce projet lui trottait dans la tête depuis un petit bout de temps. Il a pour atout d’être un spécialiste de l’évènementiel et de bien connaître le Gemab puisque le Groupe ABC est l’un de nos fournisseurs depuis 1999. En 1989 déjà, Stéphane accompagnait son père qui assurait alors la restauration de l’évènement », relate Philippe Buron Pilâtre.

L’histoire est belle et ne devrait pas être un one shot. D’autant plus que Philippe Buron-Pilâtre a décidé de replonger comme conseiller technique pour deux ans, jusqu’à la 19e édition qui se tiendra du 25 juillet au 3 août 2025. « Mes missions seront d’assurer la transmission des informations, de conforter les liens avec les pilotes et les partenaires et de transmettre les rouages de toute l’organisation », ajoute-t-il. Si son épouse, Aline Dufour, se met en retrait, nul doute que la transition devrait se faire en douceur, avec d’autres têtes bien connues. Pour le GEMAB, ce n’est donc pas un livre qui se referme, mais seulement une page qui se tourne pour un nouveau chapitre à écrire.

Arnaud Demmerlé